C'est l'automne. Les feuilles portent des couleurs éclatantes; les parcs sont en feu, la lumière est belle. Éclatante, un peu éblouissante, mais pas écrasante comme le soleil d'été. Il ne fait plus chaud, il ne fait pas encore froid -sauf parfois un peu le soir en allant se coucher. C'est vraiment agréable d'aller flâner dehors.
C'est aussi la meilleure saison pour les tartes !! Quand j'en enfourne une, je mets ensuite ma minuterie et je m'occupe ailleurs (genre ménage ou lavage, quelque chose de très intéressant). Tout à coup, l'odeur commence à envahir l'appartement, et je me mets à saliver (et, oh my God ! j'avais oublié que j'avais une tarte dans le four, quelle belle surprise!!). Sitôt sortie du four, j'en coupe déjà une ou deux parts, pour que ça refroidisse plus vite... quand on est une gourmande hors compétition, il y a des choses qu'on fait parfois sans plus y penser, comme un réflexe...
C'est aussi la meilleure saison pour les tartes !! Quand j'en enfourne une, je mets ensuite ma minuterie et je m'occupe ailleurs (genre ménage ou lavage, quelque chose de très intéressant). Tout à coup, l'odeur commence à envahir l'appartement, et je me mets à saliver (et, oh my God ! j'avais oublié que j'avais une tarte dans le four, quelle belle surprise!!). Sitôt sortie du four, j'en coupe déjà une ou deux parts, pour que ça refroidisse plus vite... quand on est une gourmande hors compétition, il y a des choses qu'on fait parfois sans plus y penser, comme un réflexe...
J'avais des prunes jaunes achetées au marché, dont le producteur semblait très fier. Il appelait ça des prunes Mirabel, et j'ai voulu y goûter car j'adore les mirabelles -qui, elles, sont pas mal plus petites et plus sucrées, un très beau produit de l'est de la France. J'ai cherché une recette originale et je suis tombée sur un blogue magnifiquement illustré, où la tarte est réalisée avec une belle couche de frangipane. J'ai voulu essayer.
J'ai débuté avec ma propre recette de pâte sablée; bizarrement cette fois-ci, elle était trop friable et s'étalait mal (il est possible que j'aie mesuré mes ingrédients un peu la hâte). Je vous donne un truc : l'alcool. Pour "humidifier" la pâte sans ajouter d'eau (car plus d'eau = ça colle et on doit alors ajouter de la farine, et donc retour à la case départ), on ajoute quelques cuillerées de vodka ou de gin (ou tout alcool fort à portée de main). La pâte devient souple et agréable à travailler; elle s'étale gentiment et ne se déchire pas lorsqu'on la soulève pour la mettre dans le moule. Une belle pâte à tarte, ça me remplit le coeur de joie.
Un autre truc d'ailleurs, si vous n'aviez pas d'alcool et que vous êtes trop impatients de faire votre tarte, étalez la pâte sur un papier ciré; celui-ci vous aidera à transférer la pâte dans le moule (oui ça m'est déjà arrivé de "rater" de la pâte et de ne pas être tentée d'aller acheter vite vite une bouteille de vodka, vous comprendrez je pense). En fait, si la pâte est vraiment trop moche, vous pouvez même la mettre dans le moule avec le papier ciré et découper ce qui dépasse, mais attention le papier ciré fume lors de la cuisson. C'est pas dangereux, juste un peu impressionnant la première fois. (on voit que c'est l'expérience qui me fait parler)
C'est maintenant le moment de faire la frangipane tandis que le fond de tarte précuit. Pour cela, on utilise :
- 1 tasse d'amandes grillées
- 1/3 de tasse de sucre
- 2/3 de tasse de beurre coupé en dés
- 1 oeuf
- 1 cuillerée de farine
- quelques gouttes d'extrait de vanille.
On commence par mixer dans le processeur les amandes et le sucre; une fois qu'on a une poudre fine, on ajoute le reste et on mélange jusqu'à ce que la consistance soit uniforme. On l'étale sur le fond de tarte, on dispose les tranches de prunes et on enfourne à 180°C (350°F) 30 à 40 minutes.
Pour rehausser le look de votre tarte, vous pouvez étendre au pinceau un "glaçage" réalisé avec 3 cuillerées de confiture à l'abricot et 1 cuillerée d'eau, parsemer de quelques amandes effilées... et déguster bien vite. Quoique cette tarte soit aussi bonne chaude que froide.
Ayant un excès de pâte, j'ai réalisé en outre une mini-tarte dans un ramequin. Cette recette peut être réalisées aussi avec des pommes ou des pêches, et la frangipane avec tout type de noix (noix de Grenoble, pistaches, etc.)
J'ai aussi fait un panorama de Montréal depuis un des belvédères du Mont-Royal; la ville a tellement d'arbres, encore verts pour l'instant... et je la trouve si belle !
J'ai débuté avec ma propre recette de pâte sablée; bizarrement cette fois-ci, elle était trop friable et s'étalait mal (il est possible que j'aie mesuré mes ingrédients un peu la hâte). Je vous donne un truc : l'alcool. Pour "humidifier" la pâte sans ajouter d'eau (car plus d'eau = ça colle et on doit alors ajouter de la farine, et donc retour à la case départ), on ajoute quelques cuillerées de vodka ou de gin (ou tout alcool fort à portée de main). La pâte devient souple et agréable à travailler; elle s'étale gentiment et ne se déchire pas lorsqu'on la soulève pour la mettre dans le moule. Une belle pâte à tarte, ça me remplit le coeur de joie.
Un autre truc d'ailleurs, si vous n'aviez pas d'alcool et que vous êtes trop impatients de faire votre tarte, étalez la pâte sur un papier ciré; celui-ci vous aidera à transférer la pâte dans le moule (oui ça m'est déjà arrivé de "rater" de la pâte et de ne pas être tentée d'aller acheter vite vite une bouteille de vodka, vous comprendrez je pense). En fait, si la pâte est vraiment trop moche, vous pouvez même la mettre dans le moule avec le papier ciré et découper ce qui dépasse, mais attention le papier ciré fume lors de la cuisson. C'est pas dangereux, juste un peu impressionnant la première fois. (on voit que c'est l'expérience qui me fait parler)
C'est maintenant le moment de faire la frangipane tandis que le fond de tarte précuit. Pour cela, on utilise :
- 1 tasse d'amandes grillées
- 1/3 de tasse de sucre
- 2/3 de tasse de beurre coupé en dés
- 1 oeuf
- 1 cuillerée de farine
- quelques gouttes d'extrait de vanille.
On commence par mixer dans le processeur les amandes et le sucre; une fois qu'on a une poudre fine, on ajoute le reste et on mélange jusqu'à ce que la consistance soit uniforme. On l'étale sur le fond de tarte, on dispose les tranches de prunes et on enfourne à 180°C (350°F) 30 à 40 minutes.
Pour rehausser le look de votre tarte, vous pouvez étendre au pinceau un "glaçage" réalisé avec 3 cuillerées de confiture à l'abricot et 1 cuillerée d'eau, parsemer de quelques amandes effilées... et déguster bien vite. Quoique cette tarte soit aussi bonne chaude que froide.
Ayant un excès de pâte, j'ai réalisé en outre une mini-tarte dans un ramequin. Cette recette peut être réalisées aussi avec des pommes ou des pêches, et la frangipane avec tout type de noix (noix de Grenoble, pistaches, etc.)
J'ai aussi fait un panorama de Montréal depuis un des belvédères du Mont-Royal; la ville a tellement d'arbres, encore verts pour l'instant... et je la trouve si belle !
Ouh elle a l'air bien bonne cette tarte, j'adore les prunes et la frangipane, je vais m'en faire une. Merci du conseil pour l'alcool, j'ai pas encore réussi la pâte sans gluten :'( là ça me semble plus possible ...
RépondreSupprimertu n'as pas réussi parce que c'est trop friable ? tu prends quelle farine ?
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